Chère lectrice, cher lecteur,
Je m’appelle « jepensetrop ».
Honnêtement, cela pourrait vraiment être mon prénom….
…et quand j’entends l’adage : « Vous êtes votre pire ennemi » : je ne peux qu’acquiescer.
La NSF ( The Public Health and Safety Organization ) estime que le nombre de pensées par jour varierait entre 12 000 et 60 000 ce qui fait en moyenne :
3 pensées par seconde !
Vous allez me dire – « top cette information » mais quel est le problèmse ?
90 % de nos pensées seraient négatives :
Le psychologue Daniel Kahneman explique le phénomène du « présent psychologique » : une fenêtre d’environ 2 à 3 secondes dans laquelle nous sommes complètement dans le présent – tout le reste est déjà soit passé soit à venir.
Ainsi notre esprit est « encombré » de pensées incessantes sur le passé et l’avenir :
- Est-ce que j’ai bien fait ?
- Je regrette tellement de lui avoir dit cela ;
- J’espère que j’aurais mon augmentation ;
- Comment vais-je faire si ma femme tombe enceinte ?
Le problème : 90 % de ces pensées seraient négatives.
Ainsi comme le dit Eckart Tolle, auteur du pouvoir du moment présent :
“la plupart des personnes ne sont jamais pleinement dans le présent… “
Le désencombrement de votre lieu de vie peut vous apporter de la clarté mentale.
Mais vous pouvez aussi travailler directement sur votre esprit pour limiter le flux incessant de vos pensées.
J’ai répertorié pour vous 9 conseils « mental detox » pour vivre plus dans le présent :
Conseil numéro 1 : Devenez consciemment conscient.
La plupart de nos « surréflexions » se font sur pilote automatique. La première étape pour vous libérer est de remarquer quand vous le faites. Quand vous vous surprenez entrain de vous inquiéter de l’avenir ou de vous inquièter d’une décision simple, arrêtez-vous un instant, prenez une respiration et reconnaissez doucement, “OK. C’est ce qui se passe en ce moment”.
Faire entrer vos schémas de pensée dans la lumière de la conscience est un premier pas important.
Conseil numéro 2 : Lâchez (vraiment) prise
Plus vous résistez et combattez l’esprit, plus il devient accablant et offensif. La résistance créée plus de « munitions » pour l’esprit qui réfléchit trop. Vos modèles mentaux sont là de toute façon, il est donc préférable de travailler avec eux plutôt que de lutter contre eux. Prenez du recul et observez-les objectivement, avec une attitude d’acceptation sans jugement. Moins vous résistez, plus vous éprouverez de paix.
Conseil numéro 3 : Interrogez l’esprit.
Prenez tout ce que l’esprit vous dit avec du recul. Avant de vous laisser entraîner dans un film apocalyptique où vous vous faites virer, perdez votre maison et devenez totalement fauché, tout cela parce que vous avez manqué une échéance au travail, reconnaissez que vous êtes probablement en train de peindre un tableau trop pessimiste.
Une grande question qui mettra fin à 90% de vos excès de pensée est :
“Est-ce que je sais avec certitude que c’est vrai ?”
Vous verrez que la réponse est presque toujours non. Et vous n’allez pas trop penser à ce que vous savez être faux.
Conseil numéro 4 : Gardez les choses en perspective.
Qu’est-ce qui vous dérange et vous fait trop réfléchir ? Être coincé dans les embouteillages ? D’être traité injustement ? De ne pas arriver à faire ce que vous voulez ?
Pensez à l’importance de ces éléments dans le contexte général. C’est la fin du monde si quelqu’un a dit quelque chose de méchant à ton sujet ? Vaut-t-il vraiment la peine de sacrifier ma paix intérieure paix lui ?
Demandez-vous : “Est-ce que ça comptera dans 5 ans ?” Ou même dans 5 jours ?
Conseil numéro 5 : Prendre des décisions limitées dans le temps.
Étant de nature indécise, la prise de décision a toujours été un domaine dans lequel je peux facilement me laisser entraîner dans une réflexion excessive. Lorsque vous mettez trop de temps à prendre une décision, vous pouvez vous imaginer dans un état de paralysie de l’analyse.
J’ai maintenant quelques règles simples que j’essaie de suivre.
Pour les petites décisions, comme où aller dîner ou quel film regarder, je me donne 30 secondes ou moins pour décider.
Pour les décisions plus importantes, le délai est d’une heure. Le truc, c’est de s’en tenir à ce que vous décidez.
Conseil numéro 6 : Concentrez-vous sur le moment présent.
Une façon simple et rapide d’arrêter de trop penser est de porter votre attention sur l’ici et maintenant. Faites appel à vos sens. Sentez le poids de votre corps sur la chaise, remarquez la chaleur dans la paume de vos mains, sentez la sensation de vos pieds qui touchent le sol.
Quels sons entendez-vous autour de vous en ce moment ? Qu’arrive-t-il à votre esprit qui pense quand votre attention est pleinement présente dans le moment présent ?
Conseil numéro 7 : montrer à l’esprit qui est le patron.
Trop penser, c’est un peu comme sur Netflix. Vous vous trouvez inconsciemment en train de naviguer encore et encore vers les mêmes vieux canaux – le canal « inquiet » , le canal « doute de soi » ou le canal « je veux tout contrôler ».
Mais en vérité, c’est toi qui tiens la télécommande. Si vous décidez maintenant d’appuyer sur le bouton ‘arrêtez de penser’, l’esprit doit s’y conformer.
La prochaine fois que vous vous surprendrez au milieu de l’épisode dans une reprise de “Les 101 pensées qui montrent que ma vie est merdique”, dites à l’esprit : “Assez ! Nous allons changer de sujet.” C’est vous qui commandez.
Conseil numéro 8 : Distrayez-vous consciemment.
Lorsque vous vous surprenez à trop réfléchir, c’est une bonne idée de vous lever et de bouger. Allez-vous promener ou courir. Faites un peu de yoga. En plus de changer votre état d’esprit, le mouvement vous aidera à libérer des tensions et des émotions étouffées causées par la « surpensée ».
Perdez-vous dans un projet – apprenez à jouer de la guitare, apprenez une langue ou, mieux encore, apprenez à méditer (j’ai d’ailleurs fait un article sur la technique de méditation Vipassana ici). Cela vous donnera les compétences dont vous avez besoin pour vous débarrasser pour de bon de vos habitudes de surpensée.
Conseil numéro 9 : Pratiquez la pleine conscience.
La pleine conscience est un outil merveilleux pour vous aider à arrêter de trop penser et à créer une relation plus harmonieuse avec l’esprit – et avec vous-même. Elle nous apprend à embrasser nos pensées, positives et négatives, avec une attitude d’acceptation sans jugement et à développer une relation intime avec le moment présent, où se trouve l’état naturel de paix.
Votre billet 1ère classe pour un voyage sur l’île de la paix mentale
Vous êtes maintenant en possession d’un billet 1ère classe pour la paix mentale.
Où en êtes-vous aujourd’hui ? Quel conseil allez-vous pratiquer en premier ?
Je suis pressé de connaître vos réponses en commentaire.
Je vous souhaite un max de JOIE,
Jean-Baptiste.
Très utile merci !